Pour ce deuxième volet du cycle « Des cinémas d’Afrique(s) », du mercredi 5 au dimanche 9 avril (et du 23 au 28 mai), nous continuons avec quatre cinéastes : le mauritanien Abderahmane Sissako qui au même titre qu’Ousmane Sembene et Souleymane Cissé a étudié le cinéma en Union soviétique (VGIK), le burkinabais Gaston Kaboré formé à l’ESEC à Paris ; nous avons également choisi de montrer le travail de deux cinéastes hors Afrique francophone : le nigérian Newton Aduaka qui a étudié à la London International Film School, et l’angolaise Maria Joâo Ganga, elle aussi formée à l’ESEC, et première femme à avoir réalisé un long-métrage dans son pays.

Avec l’arrivée du numérique dans le cinéma, filmer est devenu plus abordable. Par ailleurs, l’accès aux petits écrans s’est largement développé sur le continent, et ce sont les séries télé qui cartonnent, avec les telenovelas sud-américaines, mais aussi les productions locales telle la surabondante production nigériane de Nollywood. Il y a parallèlement le documentaire : les cinéastes documentaristes sont nombreux à porter leurs regards sur le monde et ses réalités, dont l’émigration fait partie. Abderahmane Sissako l’appréhende quant-à-lui dans un film gracieux en forme de point de suspension, un « voyage immobile » où l’Europe est un mirage, mais un mirage assez puissant pour s’empêcher d’envisager un bonheur en Afrique, comme l’annonce le titre de son film (En attendant le bonheur). L’Afrique (et le monde) serait-elle (il) en train de perdre sa culture ? De se déraciner ? Une vie où l’idée du départ deviendrait omniprésente ? Pour Gaston Kaboré, la connaissance de nos Histoires et de nos identités est primordiale pour composer le futur. Son premier long-métrage (Wend Kuuni, Le don de Dieu) est un conte qui se déroule au XIXème siècle, avant la colonisation, car oui, l’Histoire du continent ne commence pas avec la colonisation. Comme Abderahmane Sissako, Gaston Kaboré semble nous montrer l’importance du savoir, de la culture et de sa transmission. L’enfant devient alors celui qui connaît, qui rêve et nous projette dans l’avenir. Le tout jeune héros et orphelin de guerre de Na cidade vacia de Maria Joâo Ganga ne peut cependant pas incarner ce projet d’avenir car il doit d’abord survivre dans une société urbaine appauvrie et inhospitalière. Ailleurs, à Londres, les trois jeunes de Rage, le premier film indépendant du cinéma britannique réalisé par un cinéaste noir (et africain), Newton Aduaka, rêvent de sortir un album de hip hop. Un cinéaste nigérian qui filme le milieu underground du hip hop et du jazz londonien, on ne pouvait pas manquer de vous le présenter…

Comme pour le premier volet du cycle, une journée sera consacrée au cinéma noir américain avec Crooklyn de Spike Lee. Et nous avons le plaisir d’inviter à cette occasion les musiciens Famoudou Don Moye et Martin Grizzell, qui nous avaient enchantés de leur présence à l’occasion du cycle sur l’histoire du Black Panther Party.

Dans le cadre de ce cycle, seront également présentés aux enfants des films autour de l’Afrique, avec notamment le très beau court-métrage de Djibril Diop Mambéty, La petite vendeuse de soleil.

 

 


Le programme du cycle

Des cinémas d’Afrique(s) #2
Les séances de cinéma
Videodrome 2, 49, Cours Julien, 13006 Marseille

:: En attendant le bonheur 
d'Abderahmane Sissako - 2002, France, Mauritanie, 1h35


Entrée à 5 euros (+ 3 euros d’adhésion)

Des cinémas d’Afrique(s) #2
Les séances de cinéma
Videodrome 2, 49, Cours Julien, 13006 Marseille

:: Wend Kuuni (Le don de Dieu) 
de Gaston Kaboré - 1982, Burkina Faso, 1h15


Entrée à 5 euros (+ 3 euros d’adhésion)

Des cinémas d’Afrique(s) #2
Les séances de cinéma
Videodrome 2, 49, Cours Julien, 13006 Marseille

:: Rage
de Newton Aduaka - 1999, Royaume-Uni, 1h37


Entrée à 5 euros (+ 3 euros d’adhésion)

Des cinémas noir-américains #2
Les séances de cinéma
Videodrome 2, 49, Cours Julien, 13006 Marseille

20h30
Famoudou Don Moye et Martin Grizzell
Entrée à 12 euros (+ 3 euros d’adhésion)


22h
:: Crooklyn
de Spike Lee - 1994, États-Unis, 1h55, VOstFR
Entrée à 5 euros (+ 3 euros d’adhésion)

Pour toute la soirée, l'entrée est à 15 euros (+ 3 euros d'adhésion)

Des cinémas d’Afrique(s) #2
Les séances de cinéma
Videodrome 2, 49, Cours Julien, 13006 Marseille

:: Na cidade vazia (séance annulée)
de Maria Joâo Ganga - 2006, Angola, 1h30

Entrée à 5 euros (+ 3 euros d’adhésion)

 Voir le programme complet des séances cinéma


Trouver la salle de cinéma

Videodrome 2
49 Cours Julien
13006 Marseille

Voir le plan d’accès


Les tarifs des séances cinéma

Adhésion annuelle indispensable
à partir de 3€

5€ la séance
2€ pour les moins de 14 ans
2€ pour les séances jeune public

La carte 10 séances + adhésion annuelle
45€

Ouverture de la billetterie 30 minutes avant le début de chaque séance

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