Cortometrajes del despertar | Archivo de Abya Yala

Par la rencontre entre des œuvres féministes et/ou transpédégouines, des publics et des auteur·es, Archivo de Abya Yala (Archives/Documents de Abya Yala) cherche à promouvoir la diffusion et la réflexion autour de la représentation, de la création et de la distribution de documents audiovisuels de Abya Yala, nom que le peuple kuna a donné au continent américain.

Sur cinq jours, le programme réunit une sélection de courts métrages documentaires, postporno, ou de fiction ; un long métrage, une table ronde, un DJ set et des performances.

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Selva (Jungle)

de Sofia Quiros | 2016 | Costa Rica | 17 min

Tandis que la terre expulse, la mer noie, les départs se répètent à chaque génération. Selva navigue parmi des voix et des souvenirs, un jeu qui la prépare à l’inévitable séparation.

Soñé que vivía (J’ai rêvé que je vivais)

de Eymeraude Cordon Le Beurier | 2021 | France / Chili | 29 min

De retour en classe au lycée de ses filles, Alexandra, 17 ans, ne veut pas affronter la réalité : ni l’échec d’une année de mobilisation ni son début de grossesse. Passer de l’utopie, où la politique se fait entre femmes, à l’espace domestique et répétitif de la maison, c’est l’impuissance. Alexandra voit ses rêves s’estomper et ses fantômes autodestructeurs refleurir en elle.

El Verano del León eléctrico (L’été du lion électrique)

de Diego Céspedez | 2018 | Chili | 22 min

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Caché dans une maison loin de la ville, Alonso (11 ans) accompagne sa sœur adorée, Daniela (17 ans). Elle espère devenir la septième épouse du Lion, un prophète qui (dit-on) vous électrocute lorsque vous le touchez.

Performance

La séance sera suivie d’une performance de Órion Lalli (Brésil)

Órion Lalli est un acteur, artiste visuel et défenseur des droits des personnes LGBTIQ+. Il est bien connu pour son travail par lequel il dénonce la discrimination subie par les personnes vivant avec le VIH/sida.

Órion milite pour la liberté d’expression et organise des performances et des actions visant à attirer l’attention sur les questions auxquelles fait face la population LGBTIQ+, telles que l’exclusion des corps non-normatifs, le discours contre le traitement public des personnes vivant avec le VIH, ainsi que la violence homophobe et les meurtres de personnes transgenres. Órion a remporté le prix de la meilleure réalisation, meilleur éclairage et meilleure chorégraphie au Salto City Drama Festival.

En 2020, un musée de Rio de Janeiro a censuré son travail. Pour cette raison, le défenseur fait face à un procès et il est la cible d’une campagne de diffamation. À cause de son travail en faveur des droits humains, Órion a fait l’objet d’une série de menaces et d’attaques en ligne.