Une occasion unique de découvrir ou redécouvrir le travail de Ben Russell, réalisateur et commissaire par la carte blanche qu’il investit le samedi soir… en sa présence.
Ben Russell (né en 1976, aux États-Unis) est un artiste, réalisateur et commissaire d’exposition dont le travail se situe à la croisée du psychédélisme et de l’ethnographie. Ses films et ses installations nouent un dialogue direct avec l’histoire de l’image documentaire, en menant une enquête sur les phénomènes de transe qui convoque, entre autres, Jean Rouch, Maya Deren et Michael Snow. La musique est au cœur de son cinéma.
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Something to Touch That is Not Corruption or Ashes or Dust
de Mike Stoltz, 2019, 7 min, 16mm
Les barrières, les zooms, les blast beats et les oscillateurs sont à la recherche de possibilités ou de perforations alors que les murs se rapprochent, tentant de se libérer des motifs et des spirales alors que les corps sont contenus.
Standing Forward Full
de Alee Peoples, 2020, 6 min, 16mm
Un helter skelter est un manège avec un toboggan en spirale construit autour d’une tour. Comme ce film, une tentative d’exorcisme d’un désir non partagé, il va soit trop vite, soit complètement à l’arrêt. Désorientant mais excitant.
Ride Like Lightning, Crash Like Thunder
de Fern Silva, 2017, 9 min, 16mm
Se déroulant aux abords de l’Hudson River School et dans le contexte de la légende de Rip Van Winkle, Ride Like Lightning, Crash Like Thunder se déploie lorsqu’un orage approche à l’horizon. Un futur incertain se prépare, et la main insidieuse de l’histoire vient perturber la nature et la courtoisie dans ces régions du Hudson River de l’Upstate New York.
Things
de Ben Rivers, 2014, 21 min, 16mm
Ben Rivers relève le défi de réaliser un film sans sortir de chez soi. Sur quatre saisons, il s’observe comme un intrus et prie son instinct de réalisateur de s’accorder avec la magie, celle du hasard qui ordonne les éléments devant sa caméra. Lorsque l’année touche à sa fin et qu’il se réveille dans un monde désormais virtuel, Ben Rivers déterre la trace de nos temps premiers.
Vivir para Vivir / Live to Live
de Laida Lertxundi, 2015, 11 min, 16mm
« Si je veux me souvenir de ce qui s’est passé pendant ce voyage, que dois-je faire ? » Cette citation de Bioy Casares ouvre Live to Live. Du désert californien aux ondes sinusoïdales de Tashi Wada, en passant par l’ECG de la réalisatrice : Laida Lertxundi utilise des processus corporels allant des battements de cœur aux orgasmes pour structurer les images, les sons et les couleurs.
Bad Mama, Who Cares
de Brigid McCaffrey, 2016, 12 min
Le géologue Ren Lallatin a emménagé dans un petit complexe d’habitation situé entre un dépôt ferroviaire et l’autoroute. Aux vues du désert se substituent un arsenal d’activités tandis que la situation de la maison devient instable. Les vents du désert animent les mobiles en aluminium et les vibrations sismiques jouent une sérénade à la maison..
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Tarif de la séance
PRIX LIBRE
Nous souhaitons que le cinéma demeure accessible à toutes et tous. Nous souhaitons pouvoir porter la singularité de notre modèle de diffusion non commercial.
La curiosité, et le plaisir des images ne doivent pas être un privilège.
Si nous conseillons un prix, 5 euros (celui que nous appliquions jusqu’à présent), ce sera prix libre à partir de janvier 2020, pour toutes les séances organisées et portées par l’équipe de Videodrome 2, signalées en conséquence dans nos supports de communication.
Adhésion annuelle obligatoire de 5 euros (année civile)
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Toutes les séances du cycle
Le travail de Ben Russell [1/2] | Cinexpé, dans l’œil de la musique
Dans le cadre du RDV mensuel Cinexpé, dans l’œil de la musique
En présence de Ben Russell
Programme de courts d'une durée de 1h30
Carte Blanche à Ben Russell | Cinexpé, dans l’œil de la musique
Dans le cadre du RDV mensuel Cinexpé, dans l’œil de la musique
En présence de Ben Russell
Projections en pellicule 16mm
Programme de courts d'une durée de 1h06
Le travail de Ben Russell [2/2] | Cinexpé, dans l’œil de la musique
Dans le cadre du RDV mensuel Cinexpé, dans l’œil de la musique
En présence de Ben Russell
Good Luck de Ben Russell, 2017, France/Allemagne, 2h23
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49 Cours Julien
13006 Marseille