A peine j’ouvre les yeux

de Leyla Bouzid – 2015, France/Tunisie/Belgique, 1h46

Tunis, été 2010, quelques mois avant la Révolution, Farah 18 ans passe son bac et sa famille l’imagine déjà médecin… mais elle ne voit pas les choses de la même manière.
Elle chante au sein d¹un groupe de rock engagé. Elle vibre, s’enivre, découvre l’amour et sa ville de nuit contre la volonté d’Hayet, sa mère, qui connaît la Tunisie et ses interdits.

 » Bon sang ne saurait mentir. Mensongère dans la plupart des cas, qu’il s’agisse de noblesse ou de show-business, la formule sied à quelques-uns et unes. C’est le cas de Leyla Bouzid, fille d’un cinéaste précieux en la personne du Tunisien Nouri Bouzid, laquelle signe un premier long-métrage plein de promesses. Venue étudier en France à l’âge de 18 ans, la jeune femme est aujourd’hui diplômée de la Femis, et a déjà collaboré avec Abdellatif Kechiche sur La Vie d’Adèle.

Première surprise, alors qu’elle tourne dans son pays, la réalisatrice évite le film d’urgence attendu, qui se serait confronté au séisme de la révolution et à l’immense défi démocratique qui se joue actuellement en Tunisie. Il y aurait eu du panache à le faire, il n’y a pas pour autant de honte à s’y soustraire. Leyla Bouzid a visiblement préféré ne pas s’infliger à elle-même cette pression, et a fait le petit pas de côté qui lui permet, in fine, d’aborder une situation qui vaut aujourd’hui aussi bien qu’hier.

Tous les amateurs de cinéma arabe, et particulièrement maghrébin, en connaissent par cœur le motif : éprouver la liberté et aussi bien l’aliénation d’une société à l’aune du statut réel accordé à la femme. Mais, quitte à remettre le motif sur le métier, elle parvient à composer un des ouvrages les plus pertinents en la matière. Le film se déroule dans un passé plus que proche : en 2010, à la veille du « printemps arabe », sous le régime défunt du président Ben Ali.

Son rêve va se fracasser sur la réalité de son pays, insoupçonnée par cette enfant de la bourgeoisieFarah, bac en poche, est une jeune fille de son temps, qui rêve d’amour, de musique, de liberté. Son rêve va se fracasser sur la réalité de son pays, insoupçonnée par cette enfant de la bourgeoisie, fille d’un père ingénieur et d’une mère infirmière. Membre d’un groupe de folk-rock artistiquement et politiquement engagé, dénonçant l’immobilisme réactionnaire de…  »

Jacques Mandelbaum

Lire la suite de l’article sur le monde

 


Le partenaire

 

Voir la page partenaire

 

 

 

 

 

 


 

Pour vous souvenir cette séance, vous pouvez l’ajouter à votre agenda

Les séances de cinéma
Videodrome 2, 49, Cours Julien, 13006 Marseille Carte

 


Trouver la salle de cinéma

Videodrome 2
49 Cours Julien
13006 Marseille

Voir le plan d’accès


Les tarifs des séances cinéma

Adhésion annuelle indispensable à l’association
à partir de 3€

5€ la séance
2€ pour les moins de 14 ans
2€ pour les séances jeune public

La carte RAGE + adhésion annuelle
:: VIDÉOCLUB : 3 films pour 7 jours

:: CINÉMA : accès illimité à toutes les séances hors séances spéciales et festivals
100€ (payables en trois fois par chèque)

La carte SCANNERS + adhésion annuelle
:: CINÉMA : accès illimité à toutes les séances hors séances spéciales et festivals
80€ (payables en trois fois par chèque)

La carte 10 séances + adhésion annuelle
40€

 

Ouverture de la billetterie 30 minutes avant le début de chaque séance


Voir le programme complet des séances cinéma

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Les séances de cinéma
Videodrome 2, 49, Cours Julien, 13006 Marseille Carte