Mai-68 est à la fois un moment crucial et un mirage. Le mirage de toutes les versions synthétiques de ce qui s’est passé s’en chargent. Le philosophe Dembe dit notre seul identité c’est le trajet. Partant de cette idée nous avons voulu réunir des trajets que nous suivons mot à mot dans des entretiens qui durent une heure.
Pour chacune des 22 personnes interrogées, Mai-68 a joué un rôle de bascule, d’accélérateur. Donner à entendre cette addition, c’est proposer une immersion pour ressaisir en profondeur ce qui s’est réellement débattu.
C’est permettre à chacun de se forger sa propre opinion.
Tout semble se jouer autour d’une conception ouvriériste. Dès lors il y a ceux qui vont pousser cette logique au paroxysme. Et ceux qui vont imaginer d’autres fronts de questionnements.

Il y a ceux qui participent au bref été du mouvement libertaire du 22-Mars
Il y a ceux qui se lancent dans la fabrication de journaux
Il y a ceux qui accompagnent les révolutions des pays tiers
Il y a ceux qui s’établissent en usine
Il y a ceux qui profitent du bouillonnement social pour franchir les  barrières
Il y a ceux qui en veulent en finir avec le bagne asilaire
Il y a ceux qui veulent changer l’université
Il y ceux qui essayent de mettre des mots sur ce qui bouge
Il y a ceux de la Sorbonne

Qui sont-ils ?


Tiennot Grumbach, avocat

 De Stéphane Gatti, France, 2017, 53 min

 

Tiennot Grumbach né à Paris en 1939 et mort le 17 août 2013, est un avocat travailliste français, son cabinet ne plaidant que pour les employés ou les syndicats. Ancien militant maoïste, il a été par la suite élu bâtonnier du barreau de Versailles (1986), a présidé le Syndicat des avocats de France (1993-1994) et a dirigé l’Institut des sciences sociales du travail (ISST) de Paris-Sceaux
Neveu de Pierre Mendès France, il est d’abord membre du PSU, membre du secrétariat national des ESU, puis pied-rouge en Algérie, à partir de juillet 1962, avant de rejoindre l’Union des étudiants communistes (UEC).
Militant maoïste à la fin des années 1960, il milite d’abord au sein de l’UJC(ml) . Après la dissolution de l’UJC(ml) il s’« établit » à la rentrée 1968 dans l’usine de Citroën du XVe arrondissement (Paris), mais est licencié trois mois plus tard.
Il participe ensuite à la création du groupe Vive la révolution! (VLR), à l’automne 1969, avec Roland Castro. Il s’installe dans une communauté de Mantes-la-Jolie pour militer aux portes de l’usine Renault de Flins. Après la dissolution de VLR en 1971, il intègre le barreau, se spécialisant dans le droit du travail.

 


 

Pour vous souvenir cette séance, vous pouvez l’ajouter à votre agenda

Les séances de cinéma
Videodrome 2, 49, Cours Julien, 13006 Marseille Carte

 


Trouver la salle de cinéma

Videodrome 2
49 Cours Julien
13006 Marseille

Voir le plan d’accès


Les tarifs des séances cinéma

Adhésion annuelle indispensable à l’association
à partir de 3€

5€ la séance
2€ pour les moins de 14 ans
2€ pour les séances jeune public

La carte RAGE + adhésion annuelle
:: VIDÉOCLUB : 3 films pour 7 jours

:: CINÉMA : accès illimité à toutes les séances hors séances spéciales et festivals
100€ (payables en trois fois par chèque)

La carte SCANNERS + adhésion annuelle
:: CINÉMA : accès illimité à toutes les séances hors séances spéciales et festivals
80€ (payables en trois fois par chèque)

La carte 10 séances + adhésion annuelle
40€

 

Ouverture de la billetterie 30 minutes avant le début de chaque séance


Voir le programme complet des séances cinéma

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Les séances de cinéma
Videodrome 2, 49, Cours Julien, 13006 Marseille Carte