Va et vient de João César Monteiro, 2003, Portugal, 2h59
On ne présente plus Paulo Branco. Un grand producteur de cinéma, certes. Pirate, joueur, bonimenteur, tricheur… Tout a été dit. Alors, comment le décrire sans répéter naïvement la légende ? Peut-être n’y a-t-il qu’à regarder son catalogue, qui parle de lui-même… Mais de quel bois est-il fait ? Comment le saisir, si ce n’est sous le signe d’une multiplicité ?
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Va et Vient
de João César Monteiro, 2003, Portugal, 2h59
Joao Vuvu vit seul depuis la mort de sa femme dans une demeure du vieux Lisbonne. Il attend la sortie de prison de son fils, espérant bien partager avec lui le butin amassé à la suite d’un casse. Pour tromper sa solitude, il change régulièrement de femmes de ménage, des jeunes filles séduisantes et redoutablement inefficaces. Il croise aussi, au hasard de ses trajets en bus, Custodia, ex-miss Piscines, en mal de reconnaissance internationale, ou encore Fausta, qui exerce le plus vieux métier du monde et qu’il invite dans un salon de thé catholique. Lorsque le fils chéri sort enfin de prison, il annonce à son père que tout l’argent est passé à des œuvres humanitaires et qu’il envisage de placer son père à l’hospice…