En 2015, le premier épisode de la Popote à pépé s’ouvre sur la réplique culte de Jack, paysan octogénaire, qui s’insurge contre le « modernisme ». Un voyage de dix minutes en immersion dans le quotidien d’un couple d’agriculteurs. Mais aussi le début d’une série de reportages pleins d’humour et de bienveillance, qui proposent un regard ouvert sur le monde paysan, loin des préjugés et des partis-pris…. Cette soirée sera l’occasion, en présence de l’équipe de réalisation, de découvrir en avant-première l’épisode 3 de cette série de web-reportages originale, et de revenir sur les précédents épisodes.


Qu’ils soient tendres ou durs à cuire, simples ou extravagants, les hommes et les femmes de la Popote à pépé sont des personnages singuliers qui ont traversé les décennies. Ils s’expriment tant bien que mal, avec la légitimité de leur existence, pour qu’on puisse garder une trace de leur histoire, un bout de leur vérité.

Ode à la nostalgie heureuse, à mille lieues des conservatismes, la Popote à pépé nous invite à réfléchir sur nos relations au temps et nos modes de vie. En gardant à l’esprit l’héritage de ces pépés et mémés de villages : leurs savoir-faire, leurs goûts, leurs sourires et leurs larmes. Documents précieux.

 

20h00

Épisode #1 : Lot-et-Garonne (47)
France, 2014, 10 min


Chez Jack et Lydie, à Lacépède, près d’Agen.

En immersion dans le quotidien d’un couple d’agriculteurs éleveurs installés près d’Agen. Paysans depuis 60 ans, Jack et Lydie ont accepté d’être filmés chez eux durant 3 jours. Lydie tue et plume un poulet pendant que Jack, passéiste, s’insurge contre le modernisme. Intimiste, vrai et authentique, ce web-documentaire donne la parole aux artisans de la bonne chère.

Épisode #2 : Aude (11)
France, 2015, 10 min


Chez Jean-Pierre et Jeannot, à Saint-Gaudéric, près de Castelnaudary.

Jeannot, 89 ans, et son fils Jean-Pierre nous ont accueillis dans leur exploitation céréalière située entre Fanjeaux et Mirepoix dans l’Aude. Nous les avons filmés dans leur travail, lors de deux jours de moissons. Jean-Pierre n’a jamais eu d’enfants. Avec son père, ils maintiennent une exploitation vouée à s’arrêter. Leur témoignage est poignant de sincérité.

Épisode #3 : Avant-première :  Chalabre, Aude (11)
France, 2017 15 min


Chez Joseph et Christiane, à Chalabre, près de Mirepoix.

À la frontière entre l’Aude et l’Ariège, Christiane et son mari Joseph ont mis leur exploitation agricole en fermage après 50 ans d’activité. Personnages incontournables du village, leur maison décorée de bois de cerfs ne passe pas inaperçu. Aujourd’hui, ils ont conservé quelques poules et lapins et continuent de cultiver un petit potager. Alors que Joseph, prési-dent du club de chasse du village, nous invite à une battue au sanglier, Christiane nous ex-plique comment réaliser un pâté de foie de sanglier.

 

Genèse et Histoire d’un projet :

Le projet La Popote à pépé est née d’une envie de Justine Bonnery de partager les savoir-faire et saveurs d’autrefois à travers les portraits de vieux de la vieille, artisans de la bonne chère, pépés ou mémés aux profils singuliers.
Arrivée dans la ferme agricole de son arrière-grand-mère à l’adolescence, elle a reçu une éducation à l’ancienne et rurale qui n’avait rien à voir avec celle de ses parents, artistes, jeunes et urbains. « Consciente d’apprendre un savoir-vivre hors norme de la part d’une mamie née en 1918, j’ai réalisé que peut-être plus aucun enfant ne saurait ce qu’elle m’enseignait », raconte la réalisatrice. « Attachée au terroir, aux anciens, aux traditions et à notre patrimoine gastronomique, je désire qu’avec La Popote à pépé, la parole soit laissée à ces anciens qui ont toujours vécu de la terre. »
Ces web-reportages sont l’occasion de les faire entendre. « Car je suis nostalgique de l’époque qu’elle me contait, je souhaite faire témoigner ceux qui sont encore là pour en parler. »
Originaire de Carcassonne, la réalisatrice est aujourd’hui basée à Marseille où elle a suivi ses études de journalisme. C’est à sa sortie de l’école que le projet est né. « Mon ami d’enfance, le caméraman de l’équipe, m’a proposé de filmer ses grands-parents pour lancer le projet. Nous avons passé trois jours chez eux à filmer du matin au soir, sans savoir ce que ça allait donner. »
Aujourd’hui, l’équipe s’est agrandie avec toujours la même démarche : produire des formats courts, dynamiques et sans artifice. Filmés avec une authenticité rare, ces portraits de paysans sont un témoignage des savoir-faire et des modes de vie d’autrefois.


 

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