Les rendez-vous Mégaphone invitent des collectifs essentiellement marseillais engagés dans des luttes minoritaires à co-organiser une séance de cinéma suivie d’une rencontre-débat avec le public. Tous les genres cinématographiques sont possibles pour faire écho et porte-voix à leurs pratiques locales ainsi qu’à leurs aspirations/inspirations.
Trois jours après le TDOR (Journée du souvenir trans), Mégaphone invite le collectif Mémoires des Sexualités Marseille afin d’évoquer l’importance des archives et des mémoires des luttes trans, pédé, gouine, LGBTQI.
Séance de trois films à prix libre en soutien à l’Archivo de la Memoria Trans de Buenos Aires et à Mémoires des Sexualités Marseille. En présence de María Belén Correa, fondatrice de l’Archivo de la Memoria Trans de Buenos Aires et de Clem Hue, séance suivie d’une discussion.
Sylvie
de Clem Hue, France, 2019, Documentaire, 21 min
Dans la banlieue pavillonnaire de Toulouse, un groupe de personnes LGBT et migrantes occupent une villa rose. Elles retrouvent les traces des anciens occupants et tentent de cohabiter avec l’histoire d’un crime… Sylvie fait se superposer le passé d’un féminicide et le présent des exclu.e.s. En transparence se révèle un désir inaltérable de liberté en dépit des noirs soubresauts de l’époque. La lumière de la marge dévoile l’ombre portée de la norme.
Memorias Reveladas
de Quentin Worthington, France, 2019, documentaire, 23 min
Produit par La Belle Affaire Productions et soutenu par la Région Ile de France.
De Buenos Aires à Hanovre, les luttes, les vies d’exil, le deuil mais aussi les heureux souvenirs de femmes trans qui œuvrent à protéger un trésor de 7.000 photos : l’Archivo de la Memoria Trans Argentina.
Les derniers paradis
de Sido Lansari, Fiction, Maroc/France, 2018, 16 min
Ceci est l’histoire presque-vraie de Sami. À Casablanca, il ne rêve que de danses et de stars égyptiennes dans le salon de coiffure où il travaille. Jusqu’au jour où il rencontre Daniel, un amant qui lui fait découvrir un Paris homosexuel révolutionnaire.
En mêlant photographies argentiques et images d’archives, notamment glanées lors de ses recherches dans les locaux de Mémoires des Sexualités à Marseille, Sido Lansari dresse le portrait intime d’un jeune homme de l’enfance à exil, où il se découvre venu des « derniers paradis homosexuels ».
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Tarif de la séance
La séance est à prix libre
La billetterie ouvre 30 minutes avant le début de chaque séance
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Trouver la salle de cinéma
Videodrome 2
49 Cours Julien
13006 Marseille