A Kouroussa, son village natal, entre Madou son père, roi des mécaniciens, Kouda sa mère si douce, et sa bande de copains, Baba fait l’apprentissage de la vie, en harmonie avec le monde alentour. Mais Baba est en âge de partir poursuivre ses études à la capitale. Il traverse alors toute la Guinée pour se rendre chez son oncle à Conakry et découvrir la violence d’un monde moderne.

L’Enfant noir

de Laurent Chevallier – 1995, France/Guinée, 1h32, VO français et bambara
À partir de 10 ans

Inspiré du roman homonyme de Camara Laye, le film raconte le parcours initiatique de Baba, partant de Kouroussa, son village natal, pour étudier à Conakry.
Madou est mécanicien. Il souhaite pour son fils un destin différent. Il fera des études et rendra fier sa famille comme son grand-père Camara Laye, le fameux écrivain de L’enfant noir.
Sa mère Kouda refuse. Les fétiches sont consultés. Ce voyage aura lieu sous de bons auspices, le féticheur l’assure. Baba part donc sur les traces de son grand-père à la découverte de la grande ville et de sa propre destinée.

C’est avec des yeux ébahis qu’il découvre sa nouvelle destination : la métropole. L’oncle qui l’accueille, le reçoit comme son propre fils. Ce dernier se marie une seconde fois causant des perturbations au sein de son premier ménage. Sa seconde épouse est gendarme et joue dans l’orchestre des « Sirènes de Guinée ». Le temps passe et ne semble pas retirer la douceur et la bonhomie du visage de Baba. L’année s’achève, le garçon a bien grandi et il est déjà temps de retourner au village pour les vacances.

Dans L’enfant Noir de Laurent Chevallier s’entremêlent deux formes cinématographiques bien distinctes.

Il y a d’abord le contexte réel filmé tel quel, à la manière d’un documentaire. Aucun des personnages n’est acteur. Baba est bel et bien le petit fils de Camara Laye. Comme son grand-père en son temps, il part étudier à la métropole. Son père et sa mère sont également ses propres parents. Lorsqu’il découvre pour la première fois la ville et la mer, sa surprise est réelle.

Puis, la fiction intervient avec la voix de Baba en narrateur. Elle est également dans ces petits détails qui rendent le récit plus attrayant : Baba a une amoureuse. Elle s’appelle Marie Fofana. Il se fait voler par ses camarades de classe. Il tombe malade et est hospitalisé. Chez le médecin, ce dernier lui parle du rite de la circoncision. Il lui conte en gestuelles et paroles enthousiastes ce que l’on nomme le “Kondén Diara“. Puis le spectateur est transporté dans une forêt : nous assistons à la cérémonie en images.

Laurent Chevallier alterne ainsi avec brio d’une forme à l’autre et nous transporte entre émotions sincères et trame rondement ficelée. (Critique d’ Eva Dréano pour africavivre.com)

 


 

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