1. Préparez les chimies dans 3 bassines, plus des bassines de rinçages.
2. Vérifier la température du révélateur. Si besoin faites un bain marie pour l’amener à 20° C. Pour les autres bains faites en sorte d’avoir une température comprise entre 18 à 43° C.
3. Repérer l’emplacement des divers éléments. Prenez la boîte de la bobine en main, et éteignez.

C’est parti ! 

 » Innocents parce que nous ne savons rien, coupables parce que nous croyons tout « 

A côté de la porte d’Aix, nous avons investi un lieu et monté un laboratoire de développement de pellicule N/B et couleur pour le 16mm et le Super8.

« Le Ratoir  » réunit un collectif de personnes qui ont le désir et le plaisir de mettre les mains dans la chimie. En dehors des circuits industriels, nous cherchons à nous ré-approprier le processus de fabrication du cinéma argentique pour avoir la possibilité de créer des images, de la prise de vue à la projection, en passant par la chambre noir

Kodak avait un slogan « poussez sur le bouton, nous faisons le reste », créer ce laboratoire c’est faire le reste par nous même, avec des outils trouvés, récupérés ou bricolés.

Couper

gratter

tourner

coller

monter

détériorer

ajouter

révéler

brûler …

Quant au son, il se promènera toujours par ici et par là, optique, magnétique décelable en confection comme en expériences de projection.Il n’y a pas de genre dans nos désirs concernant ce que nous fabriquons, tous sont souhaitables et possibles.
On pourrait dire que c’est de l’ humanisme, mais aussi de l’anarchisme.
On aimerait que le genre n’existe pas, qu’il y ait juste la question de ce que l’on ressent, des émotions, des sensations que nous procurent des images et des sons. Mais l’utopie n’est pas encore accomplie !
Nous nous sommes dit que le monde capitaliste allait si vite que nous avions envie d’aller tout doucement.

Et faire des objets filmiques en pellicule, c’est aller doucement. Accepter que le temps est long pour fabriquer, montrer, diffuser quelques secondes, quelques minutes.
Nous nous sommes dit qu’ainsi ils nous serait plus facile de trouver notre propre rythme pour fabriquer ces objets filmiques, de s’autoriser a se perdre, a chercher et à ne pas trouver !
Nous avons pour désir de le faire à plusieurs, d’échanger au sujet de nos pratiques, de nous aider dans nos objets rêvés, de nous alimenter… et autres…et encore.
Cela dans l’allégresse.

Et puis il y a cette image, la pellicule,
dont on en oublie,
avec le temps,
ce qu ‘elle a de si intriguant,
de si vivant !

Cette histoire, elle vient juste de commencer. Et ce soir, nous vous présentons des petites formes, des formes diverses construites et projetées en pellicule. Ces formes que nous vous proposons sont de « nous », ce sont des tentatives, des traces de jeux, des archives d’un apprentissage en collectif, des expérimentations… Ni plus et ni moins !

Nous avons l’intention d’organiser tous les deux mois des programmations de films que nous ferons, ainsi que ceux de nos ami.e.s, et d’autres.

Afin de continuer à faire vivre ce cinéma là sur Marseille, de découvrir ses fabrications et ses possibles infinis.

Cette aventure est ouverte à qui désire la rejoindre.

Là ou nous nous sommes installé.e.s, il y a aussi DodesKaden et tout un fonds de films en pellicule issus des mouvements d’éducation populaire. Des films en 35 mm, en 16 mm, ou en super8 datant des années 1950.

Documentaires, fictions, nouvelles, reportages… Nos projections bimestrielles seront aussi l’occasion de découvrir ce trésor enfoui.

Une programmation en deux volets donc: contenant un présent de ce que l’on tente dans notre laboratoire, et un passé exposé par traces filmiques, de bribes d’histoires.
Quelques surprises seront également au programme…

Nous remercions le Videodrome2 pour nous permettre cela.
Ainsi que les divers Labo d’ici et d’ailleurs, comme Labominable à Paris, MTK à Grenoble, et celui de Lussas, qui nous aident à prendre forme, et avec qui nous espérons continuer à partager des manières de faire et des formes de pensée.

Les prix des soirées seront à chaque fois libres. L’argent récolté nous servira à acheter de la pellicule et de la chimie, permettant progressivement de vous faire découvrir la magie de tout cela. Nous aimerions aussi à l’avenir proposer des ateliers de fabrication/expérimentation, et inviter des cinéastes à nous présenter leur manière de faire.


Avalanche/Recherche et développement

De Loïc Verdillon, Joyce Lainé, Pierre Borel, Léa Lanoë – 16mm, 15min

Une plongée dans les films enkraftés de Dodeskaden, moulinés dans le Projokopter de la baignoire bleue… une geisha boxe les parachutistes dans les filets de la pellicule, ca swingue sous la lune.


La coquille

De Renaud, film super 8 muet en pixilation, 3 minutes

Un homme escargot sort de chez lui, autour de lui tout va très vite….


S

de Frank –   film sonore tourné en super 8 noir & blanc et couleurs, 17 min, numérisé


Librement inspiré par la lecture de l’essai l’eau et les rêves de Gaston Bachelard.
Adaptation musicale d’un poème du hongrois József Attila, 1999. (vidéoprojection).


Dernier jour de la plaine

de Matti Sutcliffe, super 8 , 3 min


Rush numerise

de Marta Anatra, 16 mm, 6 min


Les castreurs de maïs

de Delphine Ménoret, Super8, 3min


Films du fonds de Dodeskaden

tirage au sort du public !

 


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Tarif de la séance

La séance est à prix libre

La billetterie ouvre 30 minutes avant le début de chaque séance


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Videodrome 2, 49, Cours Julien, 13006 Marseille Carte


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