Édito
Les Déchaîné·e·s, collectif cycloféministe marseillais, vous invitent à une projection autour des questions de sports, de corps et de genres. Trois courts-métrages documentaires nous emmènent vers des horizons variés : d’un voyage à vélo en solitaire vers la Grèce (Petit Spartacus de Sara Ganem), à un club de boxe marseillais en mixité choisie (Corps tannés de Malou Six) en passant par un stade de foot turc interdit aux hommes (Onside d’Elise Boutié et Nakita Lameiras Ah-Kite).
Cette séance sera l’occasion de discuter avec les équipes des films et de rencontrer des collectifs féministes marseillais qui nous parleront de leurs pratiques du sport et des enjeux qu’iels rencontrent.
Petit Spartacus
de Sara Ganem | 2023 | France | 28 min | Vostfr
Entre les eaux-de-vie et les blocs de l’Est, je navigue avec Spartacus, mon vélo qui parle grec. Mais même la grandeur du monde ne suffit pas à noyer ma peine.
Corps Tannés
de Malou Six | 2024 | France | 19 min | Super 8 et 16 mm
À la tombée du jour, les boxeureuses du collectif La Frapppppe s’entraînent dans un parc à Marseille. Les corps se mettent en mouvement, et forment peu à peu une communauté de gestes, de sensations et d’émotions.
Onside
d’Elise Boutié et Nakita Lameiras Ah-Kite | 2014 | France | 13 min
Un stade de foot à Istanbul est interdit aux hommes suite à de trop nombreuses violences commises par les supporteurs. Ce soir de championnat les femmes remplissent les tribunes et exultent de joie tandis que les hommes, aux abords du stade, suivent le match sur de petits écrans.
Les Déchaîné·e·s sont un collectif cyclo-féministe marseillais fondé en 2020 pour se réapproprier l’espace public à travers la pratique du vélo car ce dernier est un outil émancipateur, vecteur d’autonomie et de confiance en soi. Néanmoins, même à vélo, les femmes et pluralités de genre subissent des violences et des agressions. De plus, sa pratique, comme celle de la mécanique, demeure encore sous représentée chez les femmes et pluralités de genre. Enfin, dans une société patriarcale faite par et pour les hommes, l’occupation de l’espace public est le résultat d’inégalités de genre.
Nous nous rassemblons pour lutter collectivement et porter notre voix plus loin et plus fort car nous voulons l’autonomie de tous·tes les cyclistes. Pour ce faire, nous organisons régulièrement des vélorutions féministes en mixité choisie, des événements autour du cycloféminisme et soutenons les initiatives autour de la mécanique et de l’apprentissage du vélo.
Informations pratiques
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La billetterie ouvre 30 minutes avant le début de chaque séance.
Nous pratiquons le prix libre (chaque personne paie ce qu’elle veut/peut/estime juste).
Nous croyons au prix libre comme possibilité pour chacun.e de vivre les expériences qui l’intéressent et de valoriser le travail accompli comme il lui paraît bienvenu. L’adhésion à l’association est nécessaire pour assister aux projections, elle est accessible à partir de 6€ et valable sur une année civile.