Soirée Aperçu sur le Zen
Dans une époque de flux continu d’informations, où tout n’est que dans l’actualité elle même souvent restreinte au spectre d’un écran, il est au premier abord difficile de comprendre la doctrine du Zen. Non pas cet état que l’on dit d’une personne tranquille mais de cette méthode qui conduit à la libération.
Cette école est née en Inde avec le Bouddha puis passée par la Chine aux environs du VIème siècle pour ensuite éclore par étape successive au Japon. Elle est essentiellement basée sur la méditation et la contemplation.
Nous vous proposons une soirée dédiée à cette tradition au travers de deux films, fruits du travail d’Arnaud DESJARDINS posant un regard de témoin et non pas de critique.
Les films présentés
20h30
Zen : Ici et maintenant de Arnaud Desjardins, VoFR, 1971, 59min
Plus d’informations sur le film
21h45
Zen : Partout et toujours de Arnaud Desjardins, VoFR, 1971, 59mn
Plus d’informations sur le film
5€ la séance (+3€ d’adhésion annuelle)
Ou 8€ (+3€ d’adhésion annuelle) pour les 2 séances de la soirée Aperçu sur le Zen
Le Zen : Partout et toujours
de Arnaud Desjardins, VoFR, 1971, 59min
Cette deuxième partie du programme explore l’influence du Zen sur la vie japonaise dans de nombreux domaines (travail, médecine, université, sport).
Le réalisateur est allé rencontrer les nombreux laïcs qui pratiquent le zen dans les villages, les écoles et les universités. Il a visité un restaurant japonais à Tokyo (le Mikasakaikan) où les employés pratiquent le zazen (avec le bâton de Kyosaku) avant leur journée de travail. Le laboratoire de psychologie de l’Université de Komasawa étudie les effets psychophysiologiques du zazen. Le maître zen Sensei Deshimaru subit divers tests (électrocardiogramme et électroencéphalogramme) pour les mesurer. Un moine apprend le massage des pieds, le long des méridiens d’acupuncture, en utilisant des méthodes zen traditionnelles. La médecine orientale utilise également la moxibustion avec des bâtons de sauge.
Le film montre la pratique du zen dans un village, à l’université zen rattachée au monastère Soji-ji de Yokoama, dans une école primaire, dans un monastère où les enfants sont formés aux arts martiaux (kendo, aikido) dans la tradition zen d’abandonner l’ego et d’apprendre une bonne respiration et une marche méditative. La cérémonie du sabre, héritée du Kenjutsu, la calligraphie et l’art des compositions florales (Ikebana) font également partie de la tradition zen japonaise. Enfin, le réalisateur a suivi la formation d’un maître de Nô, M Kita, sans costume ni masque.
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