Quitte à jeter les yeux dans le vide de ces temps obscurs, c’est cette ligne de crête que nous souhaitons partager. Elle demande de regarder le contexte spécifique lié à la ville que nous habitons, que nous pratiquons et ce qui résiste. Elle traverse les lieux qui nous accueillent, nos imaginaires individuels et collectifs. Elle nous empêche de nous dépolitiser. Elle oblige à l’évolution constante, à la mutation et au questionnement. Elle nous permet de (nous) déranger. Bref le MUFF, sans marcher sur des œufs, nous permet de montrer ce qui prend et trouve grâce à nos yeux. De participer à rendre visible quelque chose quelque part.

Le MUFF, c’est l’amour, du poétique, du pornographique, du beau, du politique, du bizarre, du comique, du romantique, du violent, du sibyllin, du féministe, du laid, de l’occulte, du contemplatif, du pauvre, du spirituel… des souterrains. Les rebuts, les parias, les boiteux, les très vieux, les anonymes, …Le cinéma et la musique laissés sur le bord de la route, mais qui continuent de naviguer, hors du circuit.


 

16h
Moi Gagarine
d’Olga Darfy – 2017, Russie/France, 1h27, VOstFR

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1991, l’Union Soviétique disparaît. Avec cet effondrement du pays en toile de fond, des DJs se tournent vers la musique électronique et le LSD et expédient les Komsomols d’hier dans un nouveau cosmos mental. La capitale bat au rythme de 180 beats. C’était ma ville, c’était ma jeunesse, c’est l’expérience de mes 20 ans. Mon ami Vania Salmaksov, organisateur de rave party et figure de ce mouvement a disparu en 1998. Sur ses traces, je reconstitue cette vertigineuse époque à partir de fragments d’expériences, de témoignages, d’archives et de souvenirs. Où est Vania Salmaksov ? Où sont passées ces émotions intenses, cette excitation extrême, notre drôle de romantisme ? Où donc s’est envolé ce temps, celui de notre jeunesse ?

 

18h30
Sympathy for the devil – the true story of the process church of the final judgement. (Rediff)
de Neil Edwards – 2016, Grande-Bretagne, 1h41, VOstFR

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Formed in London in the late ‘60s by former scientologists, husband and wife team Robert and Mary Ann DeGrimston, the Process Church of the Final Judgement has long been a source of mystery and fascination for me, and pretty much anyone else interested in counterculture movements, the occult, or even cult-based true crime, thanks to their perceived connection with the Manson Family. Viewed as dangerous Satanists — thanks to their black cloaks and turtlenecks, menacing stares, and knowingly provocative literature espousing an equal belief in Christ and Satan during the era of free love and flower power — the real fascination of the Process is that they lurked on the borders of public consciousness but remained just out of reach. Unlike the Manson Family, they were never convicted of any horrific crimes and unlike the Church of Satan, they generally avoided mainstream media.

Neil Edwards’ recent documentary, Sympathy for the Devil: The True Story of the Process Church of the Final Judgment (2015), is actually framed around the central question of “What is the Process?” There’s an awareness that this is an elusive concept that’s difficult to define and it’s a question the film essentially answers by highlighting the complexities of the group and asserting that there is no simple answer. In a sense, they were (and are, as they still exist in some form today) an apocalyptic cult formed by a charismatic leader (two, a subject the film delves into as part of its big reveal) who recruited members mostly from upper middle class backgrounds; in the words of one of the documentary’s interview subjects, they were “an organisation whose extremist satanic elements made Anton LaVey’s Church of Satan look like a Sunday school.”

20h
:: Hustler White
de Bruce Labruce – 1997, Canada/Allemagne, 1h19, VOstFR

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Arrivé depuis peu à Los Angeles, Jürgen Anger est un écrivain très sûr de lui qui mène une enquête sur le milieu du proxénétisme gay. Monty Ward, qui se prostitue entre Sunset Boulevard et Santa Monica, roule accidentellement sur le pied d’un de ses collègues, le blessant ainsi gravement. Il utilise un vieux tee-shirt pour effacer le sang qui macule la peinture de son véhicule. Jürgen, qui a mis par hasard la main sur ce chiffon, compte le lui rendre mais Monty, se croyant incriminé par la police, s’enfuit sans demander son reste. Rattrapé, il comprend enfin les bonnes intentions de Jürgen et se dit prêt à lui révéler tout ce qui pourrait intéresser l’écrivain…


 

Pour vous souvenir cette séance, vous pouvez l’ajouter à votre agenda

Les séances de cinéma
Videodrome 2, 49, Cours Julien, 13006 Marseille Carte

 


Trouver la salle de cinéma

Videodrome 2
49 Cours Julien
13006 Marseille

Voir le plan d’accès

 


Voir le programme complet des séances cinéma

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Les séances de cinéma
Videodrome 2, 49, Cours Julien, 13006 Marseille Carte