Édito

 

La revue littéraire l’Allume-Feu et le Videodrome 2 se rencontrent autour du numéro « Aventure » pour une conversation entre textes et courts-métrages.

La revue littéraire l’Allume-Feu publie depuis 5 ans sa revue sous une ligne aux mille possibles : « Revue incertaine, littératures émergentes ». Et d’autres raisons d’être : publier une revue papier, défendre la création et l’édition indépendante. Se laisser surprendre par la littérature en train de se faire. Avec une attention particulière aux formes rares, non-conventionnelles, étonnantes. L’idée est simple : partir d’un mot, en forme de thème et d’invitation à écrire. Rassembler les textes et les sensibilités. Pour enfin, mettre le tout en scène entre les pages, avec les couleurs, les images, les caractères et les inspirations. Voilà la revue l’Allume-Feu, et pour chaque numéro, une preuve de vie.

Pour cette soirée, la revue l’Allume-Feu propose de se faire « diseur de littérature ». Comme pour la bonne aventure, de tirer les textes, de les lire, puis, dans une projection spectrale, de les donner à voir, et à regarder, pour une conversation comme un échange entre textes et courts-métrages. Nous avions attribué à chaque texte du numéro « Aventure » une carte du tarot marseillais, comme une possible destinée : reste à savoir qu’elle carte sera retournée.


Édito (La tempérance)

Dans cet édito nous souhaitons exprimer que l’aventure ne se décrète pas, mais qu’elle se vit. Nous parlons de nos incertitudes et de la difficulté à totalement s’y consacrer, parce que s’adonner à l’aventure demande une certaine liberté d’âme. L’aventure dont nous parlons ici, c’est celle de faire une revue, avec ses facéties et finalement ses occasions répétées de se laisser prendre. L’aventure amène l’aventure.

 

 


Cureta pour claviers moldaves (La lune)

 

Une pérégrination racontée sur les claviers qui sont rendus disponibles lors de ce voyage, avec tout ce qu’écrire depuis le clavier d’un autre veut dire. On voit les traces de l’itinérance à travers les accents qui ne sont pas à leur place et davantage avec la chorale produite par les rencontres, les histoires et les paysages. Une ambiance déliée du temps, un peu comme dans le livre de Nicolas Bouvier « L’usage du monde » où les souvenirs amassés se mélangent aux souvenirs que l’on porte déjà en nous, en excédent de bagage.

 


Le sort des révoltées (Le jugement)

Le corps, mouvant, subi. Le corps des femmes, violent et doux. Une métamorphose de la fragilité, pour qu’à la fin, vienne la conscience de la fleur ou de l’étendard : la preuve d’une existence par l’expérience, aussi terrible soit-elle.

 

 

 


De nuque à cheville (Le soleil)

Ces nuits partagées ont quelque chose de surréaliste. Le corps ici est un monde ou mieux, une toile. Un miracle de projections, qui se brodent dans un musée d’instants. L’aventure comme célébration charnelle.

 

 

 

 


Jusqu’au sacre du printemps (l’arcane sans nom)

La rencontre du teen et du road movie, dans l’équipée folle de la nuit et de ses possibles.

 

 

 

 


In girum (le diable)

Une force supérieure appelle à l’aventure. La flamme, et son for intérieur, le feu du feu. Ce poème se lit dans les deux sens, et comme un judas dans lequel on regarde de trop près, on risque de se brûler, et pourtant on est appelé, comme convoqué, à se donner aux flammes : même les cendres sont des preuves, mêmes les braises sont en vie.

 

 

 


Tiercer à Dodoma (l’amoureux)

L’aventure exotique, dans les bas-fond de l’altérité à presque la prendre pour un terrain de jeu la différence, et y aller à fond dans la connerie, pour la chercher l’aventure, se donner à elle, quitte à en faire trop, à jouer avec la limite, et s’abandonner. Le twerk ici, c’est le passage des mondes, comme si Saint-Pierre était marrant et un peu lourd à la fois.

 

 

 


Petite poucette (Le monde)

Le pouce en l’air c’est la liberté. Le stop c’est le début à tout, et le contraire du mouvement. La candeur de se laisser appeler, et de répondre à chaque fois lorsque le monde appelle.

 

 

 

 

 

 

 

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Informations pratiques

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La billetterie ouvre 30 minutes avant le début de chaque séance.

Nous pratiquons le prix libre (chaque personne paie ce qu’elle veut/peut/estime juste).

Nous croyons au prix libre comme possibilité pour chacun·e de vivre les expériences qui l’intéressent et de valoriser le travail accompli comme il lui paraît bienvenu. L’adhésion à l’association est nécessaire pour assister aux projections, elle est accessible à partir de 6€ et valable sur une année civile.

Les séances de cinéma
Videodrome 2 | 49, cours Julien | 13006 Marseille Carte