Nos désirs font désordre
30 ans que nos désirs font désordre
30 ans que nous forçons les barrages culturels, sociaux et économiques
30 ans que nous esquissons avec les artistes des plans d’évasion
30 ans que nous tissons des réseaux de complicités internationales poétiques et politiques

Deux programmations qui posent questions. L’une est travaillée par la mémoire et l’oubli. L’autre se tourne vers un horizon désirable, c’est-à-dire débarrassé des clichés qui entravent nos rêves d’émancipation. La soirée sera présentée par Marc Mercier, directeur artistique des Instants Videos et critique art vidéo.

Voir le site des Instants Vidéos numétiques et poétiques


> Retrouvez l’ensemble du programme ici et ailleurs !

 

 

 

 

 

Le temps à l’œuvre / L’œuvre du temps : 18h30 à Videodrome 2

L’écrivain Eduardo Galeano a mis en exergue d’un de ses livres une citation de Karl Marx : « Dans l’Histoire, comme dans la nature, la pourriture est le laboratoire de la vie ». Un érudit s’inquiéta de n’avoir jamais lu cette phrase auparavant. L’auteur répondit : « La phrase est de Marx, mais il a oublié de l’écrire ».

 

Noctilucent clouds
de Susanne Wiegner – 2017, Allemagne, 6 min 12

 

Des fragments d’espaces dérivent à travers la nuit comme des nuages nocturnes. Ce sont des souvenirs fragmentées de ce qui semble être l’enfance. Des souvenirs qui sont organisés linéairement mais qui irritent parce que les espaces sont incomplets et séparés les uns des autres, comme s’ils ne pouvaient plus être réunis en reliant des souvenirs ou des histoires. Etrangement, les lieux de l’enfance semblent calmes et inusités. Les espaces et les lieux font juste une brève  allusion aux habitations et aux paysages, comme si les souvenirs avaient perdu leurs histoires, comme une perte progressive de la mémoire.

Le titre fait aussi allusion aux bases de données dans lesquelles nous stockons notre mémoire, auxquelles nous confions nos données. Celles-ci peuvent être perdues, partiellement supprimées ou manipulées.

 

Derivas en el tiempo
de Laura & Sira Cabrera – 2016, Espagne, 7 min 34

Dérives dans le temps. Le temps est le protagoniste, un thème insaisissable et abstrait, étudié à toutes les époques et vécu de différentes manières par l’être humain. C’est rendre visible quelque chose d’intangible, mais que nous sentons tous, à l’intérieur comme à l’extérieur de nous, dans l’univers et dans notre existence finie. Ces images ne montrent pas un événement marquant, elles s’imposent plutôt comme un décor pour déchiffrer le temps, qui au-delà d’être étudié par la science, résonne comme de la poésie.

 

 

Nuits électriques
de Myriam Crampes – 2016, France, 6 min 45

Quel rapport entretient-on avec le réel ? Où est la frontière entre celui-ci et celui auquel on appartient ? Peut-être comme le montre l’avant dernier plan de cette vidéo : à la surface. Images accompagnées d’un texte concernant la vie et la mort, et d’une musique lancinante et expérimentale de LL de Mars.

 

 

 

A cuppa with ancestors
de Fenia Kotsopoulou – 2017, Grèce/Grande-Bretagne, 1 min

« Viens, assied-toi, la bouilloire est en marche : Je pense que nous devons avoir une conversation ;

Mais fais attention à ce que tu vas dire concernant mes choix parce qu’il faut moins d’une minute pour qu’une tasse instable se renverse… Et après ça, tu m’accuseras encore d’être libertine, rebelle, coléreuse, maniérée, artificielle. »

Une vidéo dédiée aux femmes déviantes, extravagantes, capricieuses, insolentes, indociles, irritables, vilaines, bavardes, incohérentes, dépressives, maniérées, charmeuses, non-conventionnelles, irascibles et impulsives, internées à l’hôpital psychiatrique de San Antonio sous le régime Italien fasciste. Les femmes qui n’avaient pas pu « remplir  leurs rôles de mères » – femmes au foyer – travailleuses, rôle imposé par l’oppressante société patriarcale.

 

Stray Dogs (Part one)
de François Lejault – 2017, France, 8 min 53

A la recherche d’un impossible repos, le chien errant fouille sans relâche la mémoire des lieux désertés, jusqu’à trouver l’issue d’une fuite sans fin.

 

 

 

 

A home for shadows
de Carmen Isasi – 2016, Espagne, 3 min 34

Les murs de la maison enregistrent les traces des passions humaines qui se sont déchaînées entre eux . Aujourd’hui, ils se souviennent en tant qu’ombres des protagonistes qui les ont incarné.

 

 

 

 

Jiangzicui
de See Kar Seng – 2016, Taïwan, 4 min 54

Il y a quelques années, une femme a été tuée et des morceaux de son corps ont été retrouvés à Jiangzicui (un quartier de Taipei), où se trouve maintenant une station de métro.

 

 

 

Numb
de Yuka Sato – 2016, Japon, 7 min

Ce film est une combinaison de drames et d’expérimentations utilisant principalement une chambre noire.

 

 

 

 

Fragment ed Memory
de claRa apaRicio yoldi – 2013, Espagne/Grande-Bretagne, 3 min 04

Dans la société post-industrielle, nous assistons à une surcharge d’informations. Cela se produit lorsque la quantité d’entrées dans un système est supérieure à sa capacité de traitement. Nous avons une capacité limitée de traitement cognitif, donc quand une surcharge d’informations se produit, il est probable que la qualité des décisions à prendre en pâtira.

 

Made of silence
de Fredy Clavijo Cuartas – 2016, Colombie, 6  min 30

A l’intérieur d’un abri obscur d’un vieil os, se protège en silence
celui qui ne s’est pas douté qu’il serait le clignotement d’un instant
Il vient du noir profond vers la boussole de la sève qui grandit
pour se faire présent en une succession de moments de fuite,
Juste avant l’après, ils demeurent dans les cendres du vide
Ce sont des étincelles qui brillent pour un moment dans la toile de fond de la nuit,
qui brûlent pour dissiper l’obscurité de l’absence

 

Jeux de lumière / light plays
de Anne-Marie Bouchard – 2016, Canada, 9 min 02

Essai animé portant sur le son, la lune et les oiseaux ; ou plutôt, sur la narration, l’expérimentation et le jeu. Des extraits de films 16mm, datant des années 30 à 60, ont servi de support à de la gravure, du dessin à l’encre et à de l’animation expérimentale aux points quantiques, des nanoparticules photo-luminescentes.

 

 


Le partenaire de programmation

 

 

 

 

 


 

Pour vous souvenir cette séance, vous pouvez l’ajouter à votre agenda

Les séances de cinéma
Videodrome 2, 49, Cours Julien, 13006 Marseille Carte

 


Trouver la salle de cinéma

Videodrome 2
49 Cours Julien
13006 Marseille

Voir le plan d’accès

 


Voir le programme complet des séances cinéma

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Les séances de cinéma
Videodrome 2, 49, Cours Julien, 13006 Marseille Carte