Une soirée en deux temps et plusieurs mouvements pour poursuivre la tournée internationale de ces 31es Instants Vidéo toujours soucieux de briser les frontières pour ne pas briser les rêves et les grèves de nos révoltes intimes ou collectives. Un festival, par les temps qui courent (trop vite), ne peut plus se contenter d’être une vitrine des arts. Il doit affirmer des postures en prenant le risque de s’exposer aux critiques bienveillantes ou pas. Pas la moindre de nos revendications : « pour une semaine de 40h (minimum) d’amour et d’actions poétiques. »
L’ouïe et l’œil aux aguets
Des détours par l’avant (ce qui fut) pour aller de l’avant (ce qui sera). L’art vidéo (pas celui des galeries marchandes qui amuse (gueule) la galerie pour se vendre) est une projection d’inconnu devant soi pour ne pas répéter le connu qui traîne la patte derrière soi. L’art vidéo c’est ce qui fait mauvais genre dans les salons où l’on cause art au goût du jour. C’est un art mal aimé par les capitaines d’industrie, car il ne contient ni colorant, ni coagulant, ni adjuvant, ni adjudant.
Ce programme finira en beauté avec un magnifique hommage à l’une des plus grandes figures de la chanson des années 70’, Colette Magny.
Avant que j’oublie
de Gaëtan Trovato – 2016, France, 20 min
Behna Films Sélections Company a été l’un des plus grands acteurs de la scène égyptienne du film entre les années 1930 et 1950. Ils produisent la première comédie musicale Onshodet El Fouad, la première animation jamais réalisée dans le Moyen-Orient, (Mish-Mish Afandi) et l’un des premiers films parlants égyptiens tout en restant le plus grand distributeur de films dans la région. Pourtant la société fait faillite dans les années 60 après sa nationalisation pendant l’ère socialiste de l’Égypte. Après de nombreux procès entre la famille et le gouvernement égyptien les héritiers de la société, obtiennent gain de cause et récupèrent les droits à la société. Ils decident avec l’aide de l’association Gudran de restaurer le siège de Behna Film situé à Mansheya Square pour en faire un lieu dédié aux cinéastes indépendant d’Alexandrie ainsi qu’un espace dédié aux arts visuel en tous genre. Le film est une déambulation dans cette espace dans lequel des figures extraits des films produits par la société viennent se mouvoir et se confronter au réel.
Le Marcheur
de Frédéric Hainaut – 2017, Belgique, 11’18
Le Marcheur est ouvrier dans une usine aviaire. Dégouté par son travail abject, il se met en marche et trouve refuge parmi les Indignés. Errant, il dilue sa colère dans la leur.
La chanson politique de Colette Magny
de Yves-Marie Mahé – 2017, France, 32 min
Colette Magny a très tôt refusé la carrière dans le show-business que sa voix lui offrait. Elle choisit l’engagement politique et la recherche musicale. Blues, free jazz, collage, anti-poésie, voix parlée, chanson-enquête, musique contemporaine
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100€ (payables en trois fois par chèque)
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:: CINÉMA : accès illimité à toutes les séances hors séances spéciales et festivals
80€ (payables en trois fois par chèque)
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Ouverture de la billetterie 30 minutes avant le début de chaque séance
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