Édito

 

 

 

Pour sa 3ème édition à Marseille, du 30 mai au 2 juin, le Festival Ciné-Palestine s’est à nouveau donné pour ambition d’être à la hauteur du dynamisme et de la qualité du cinéma Palestinien.

Cette année, avec le focus « Palestine in the eye », le festival mettra en avant les archives du cinéma palestinien. Longtemps considérées comme perdues, ces archives font l’objet de recherches, de remises en question, de confrontations, de détournements, de fictionnalisation, et bien plus encore. Images de luttes ou encore archives familiales, elles sont aujourd’hui un outil de résistance.

La pré-ouverture de l’édition du festival, durant laquelle sera présenté le focus de cette année, aura lieu l’après-midi du 25 mai au Videodrome 2 avec la projection d’un premier film à 18h, suivi d’une séance de courts-métrages à 20h30. Elles seront accompagnées d’un moment de discussion. Possibilité de petite restauration à partir de 19h30.

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For Cultural Proposes Only

de Sarah Wood | 2009 | Royaume-Uni | 9 min | Vostfr

FOR CULTURAL PROPOSES

Un essai cinématographique expérimental sur l’importance culturelle du cinéma.

À une époque dominée par l’image en mouvement, qu’est-ce que cela ferait de ne jamais voir une image de l’endroit d’où vous venez ? Les archives cinématographiques palestiniennes contenaient plus de 100 films montrant la vie quotidienne et la lutte du peuple palestinien. Il a été perdu lors du siège israélien de Beyrouth en 1982. Ici, les personnes interviewées décrivent de mémoire des moments clés de l’histoire du cinéma palestinien. Ces scènes sont dessinées et animées. Là où le film survit, les impressions de l’artiste sont corroborées. C’est un film sur la reconstruction et l’idée que le cinéma est une expression de l’identité culturelle – que le cinéma alimente la mémoire.


They Do Not Exist

de Mustafa Abu Ali | 1974 | Palestine | 25 min | Vostfr

They do not exist

La vie dans le camp de réfugiés Nabatia dans le sud Liban, accompagnée en voix-off par une lettre écrite à un fedayin. Une réponse à la Première Minisitre israélienne Golda Meir qui déclarait que le peuple palestinien n’existait pas. Un des plus importants films palestiniens jamais faits, ce classique de 1974, de Mustafa Abu Ali, (considéré comme le père fondateur du cinéma palestinien et une voix extrêmement importante pour le développement de la scène cinématographique palestinienne), qui a permis à tous les autres films de cette liste d’exister.


Via Dolorosa

de Oraib Toukan | 2021 | Palestine | 21 min | Vostfr

Via Dolorosa

Les images tournées par le regretté photographe et directeur de la photographie Hani Jawharieh ont été ralenties, étudiées et ré-assemblées avec le matériel d’où elles ont été trouvées : des piles de bobines de film abandonnées par les anciens centres culturels soviétiques d’Amman, en Jordanie, accompagnées de commentaires littéraires et la spécialiste du cinéma Nadia Yaqub. La Via Dolorosa (du latin « Chemin de souffrance » en arabe) est elle-même un itinéraire processionnel que Jawharieh a filmé dans sa ville natale de Jérusalem.


Informations pratiques

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La billetterie ouvre 30 minutes avant le début de chaque séance.

Nous pratiquons le prix libre (chaque personne paie ce qu’elle veut/peut/estime juste).

Nous croyons au prix libre comme possibilité pour chacun.e de vivre les expériences qui l’intéressent et de valoriser le travail accompli comme il lui paraît bienvenu. L’adhésion à l’association est nécessaire pour assister aux projections, elle est accessible à partir de 6€ et valable sur une année civile.

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Videodrome 2 | 49, cours Julien | 13006 Marseille Carte