A la nuit tombée sur la terrasse du Videodrome 2, projection en 35mm.

Le Videodrome 2, avec la collaboration de DodesKaden, étend son espace de projection à sa terrasse arborée. Venez découvrir des films dans les conditions du plein air, attablé en sirotant un verre, avec le bruit du projecteur 35mm.

 

Princesse Mononoké est sorti en salle le 12 janvier 2000 en France. C’est avec ce film que le studio Ghibli a pour la première fois commencé à percer en France, critiques et public ont en effet unanimement salués le film. Malheureusement, il ne sera pas encore le succès escompté. Ce n’est que deux ans plus tard, avec Le voyage de Chihiro, projeté le samedi 2 septembre, que tous les projecteurs se sont enfin braqués sur le studio Ghibli.

 

Princesse Mononoké
de Hayao Miyazaki- 1997, Japon, 2h14, VOstFR, Copie 35mm

 

Blessé par un sanglier rendu fou par les démons, le jeune guerrier Ashitaka doit quitter les siens et partir à la recherche du dieu-cerf qui, seul, pourra défaire le sortilège. Au cours de son voyage, Ashitaka rencontre Lady Eboshi, une sacrée femme à la tête d’une communauté de forgerons, qui doit se défendre contre ceux qui lui reprochent de détruire la forêt pour alimenter ses forges. Parmi ses pires ennemis se trouve San, une jeune fille sauvage élevée par des loups, la princesse des spectres…

 

 

« Chevauchées fantastiques dans les sous-bois, combats acharnés, pluies de flèches, têtes qui sautent, animaux qui parlent : c’est le ton de ce dessin animé plein de bruit et de fureur, le plus ambitieux d’Hayao Miyazaki. En mêlant, dans une fresque de plus de deux heures, l’histoire du Japon médiéval à la féerie des légendes ancestrales, l’auteur de Porco rosso et de Mon voisin Totoro s’est lancé un nouveau défi. Gagné ! Plus de quinze millions de Japonais sont déjà venus se ressourcer à cette foisonnante épopée.
Nous sommes au XVe siècle, dans un Japon en proie aux guerres tribales et aux superstitions. Le jeune prince Ashitaka doit traverser une forêt interdite afin de rencontrer le « dieu-cerf », seule créature mythique capable de guérir la blessure venimeuse que lui a infligé un démon-sanglier. Au cours de sa quête, il rencontrera deux personnages envoûtants. San, la « princesse des sortilèges » (alias Princesse Mononoke), orpheline sauvageonne élevée par les loups des montagnes, combat les hommes qui saccagent la nature. Elle affronte la noble Dame Eboshi, qui dirige d’une main de fer une communauté de forgerons installée dans une forteresse à flanc de colline. Ashitaka s’interpose dans cette lutte à mort entre les deux femmes, tandis que gronde la colère des dieux.
Il y a du Shakespeare dans ce récit où le réalisme le plus cru côtoie l’irrationnel. Celui du Songe d’une nuit d’été, bien sûr. Celui de Macbeth aussi, pour la violence des sentiments. Avec ses amples mouvements de foule, ses ruptures de ton, ses visions fulgurantes ­ Mononoke chevauchant telle une elfe en furie un loup géant sous la pluie ­ la mise en scène est éblouissante. Sur une superbe musique de Joe Hisaishi, musicien attitré de Kitano, Miyazaki orchestre d’étranges moments où l’invention graphique fait naître une poésie sauvage. Le Mal sort d’un sanglier sous la forme d’une myriade de vers lumineux. Des petits esprits pacifiques aux corps translucides apparaissent soudain dans les arbres et processionnent sur les branches en dodelinant. Malgré sa durée (2h15) et un trait moins heureux dans les gros plans, Princesse Mononoke passionne et envoûte. Le renouveau mondial du cinéma d’animation se confirme. »
Bernard Génin pour Télérama.


 

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